(Montréal) Les jeunes sont de grands oubliés de la pandémie de la COVID-19, selon le Regroupement des organismes communautaires autonomes jeunesse du Québec (ROCAJQ), qui se réjouit toutefois que les élus prennent conscience du problème.

« On a pensé que les jeunes étaient un peu à l’abri de cette pandémie-là et on a peut-être pris pour acquis que les jeunes sont tous dans ces conditions favorables et on sait que ce n’est pas le cas », a souligné Jean-Michel Coderre Proulx, responsable des communications au ROCAJQ.

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, mercredi, le ROCAJQ a dévoilé qu’un nombre record d’élus de plusieurs niveaux de gouvernement avaient accepté de signer la Déclaration d’engagement jeunesse.

Dans celle-ci, les élus s’engagent à écouter davantage les jeunes et à leur donner plus de place dans l’espace public. Elle a notamment été signée par le premier ministre François Legault et la chef de l’opposition officielle libérale, Dominique Anglade.

Selon M. Coderre Proulx, il s’agit d’une bonne nouvelle pour les jeunes, qui ont traversé une période très difficile.

« On sait que cette pandémie-là a eu des impacts importants pour les jeunes, surtout sur les plans de la santé mentale et du parcours scolaire », a-t-il soutenu.

M. Coderre Proulx invite les élus signataires de la Déclaration à porter ce message et à adopter des mesures concrètes pour remédier au problème.

Des mesures pour soutenir les jeunes

En entrevue, l’adjoint parlementaire du premier ministre François Legault pour le volet jeunesse, Samuel Poulin, a reconnu que cette période a été difficile pour les jeunes, mais selon lui, le gouvernement a mis en place des mesures pour les aider.

« On a investi 31 millions pour plus d’accès aux services psychosociaux, on a fait un partenariat avec Tel-jeunes, on aura d’autres partenariats avec Tel-jeunes pour la ligne des jeunes et des parents », a-t-il indiqué en entrevue téléphonique.

D’ailleurs, selon M. Poulin, les jeunes iront mieux avec le retour à l’école.

« Moi, je pense que les jeunes vont être contents de se retrouver dans une classe avec leurs amis, de pouvoir aller à la récréation, dîner avec eux », a-t-il souligné.

« Déjà là, je pense qu’on va sentir qu’on peut lutter contre cette certaine solitude. »