(Montréal) Tous les types de masques, y compris les masques artisanaux fabriqués à la maison, bloquent une partie des gouttelettes expulsées quand on tousse, éternue ou parle, a constaté un chercheur fédéral américain.

Matthew Staymates, un ingénieur mécanique du National Institute of Standards and Technology des États-Unis, s’affaire habituellement à détecter les narcotiques et autres substances illicites en suspension dans l’air.

Il a profité du fait qu’il travaillait de la maison pour mettre à l’épreuve différents masques artisanaux.

Il a ainsi pu démontrer que tous les tissus — la flanelle, différents types de coton, les mélanges de coton et polyester, et même le polypropylène des sacs réutilisables — empêchent une portion des gouttelettes de se propager dans l’environnement immédiat.

Ultimement, M. Staymates en vient à la conclusion que n’importe quelle barrière de tissu entre la bouche et l’extérieur est utile (et, même dans le pire des cas, mieux que rien du tout).

Son expérience rappelle aussi que le port du masque sert principalement à protéger les autres en empêchant nos gouttelettes potentiellement infectées de s’échapper.

Puisque les masques sont rarement parfaitement ajustés autour du nez et de la bouche, il demeure toujours possible d’inspirer de l’air contaminé, même quand on en porte un.