Plus de la moitié des parcs nationaux du Canada, dont Banff, en Alberta, Pacific Rim, en Colombie-Britannique, et Cape Breton Highlands, en Nouvelle-Écosse, rouvriront le 1er juin.

Le ministre de l’Environnement, Jonathan Wilkinson, a déclaré que 29 des 48 parcs nationaux ouvriront le jour, et qu’il y aura accès à des toilettes.

La liste comprend le Parc national de la Mauricie et le Parc national Forillon.

« C’est une occasion pour les gens, en particulier ceux habitant relativement près des parcs nationaux, de sortir en nature d’une manière qui permet une distance physique », a-t-il souligné.

Tous les parcs nationaux, sites historiques et aires marines de conservation ont été fermés pendant des semaines, pour ralentir la propagation de la COVID-19.

À Banff, la ville et plusieurs de ses commerces s’apprêtent à rouvrir le 1er juin.

« Ç’a été dévastateur. Le seul moteur économique de notre ville, c’est le tourisme, a dit la mairesse, Karen Sorensen. Nous voulions être sûrs d’avoir des protocoles non seulement pour notre communauté, mais aussi pour nos visiteurs. »

Le conseil municipal a décidé lundi de fermer deux pâtés de maisons de sa rue principale à la circulation automobile, pour faire plus de place aux piétons.

Banff est le parc national le plus fréquenté du pays, avec environ quatre millions de visiteurs par an.

M. Wilkinson a dit que certains parcs, notamment dans le nord du Canada, resteront fermés pour réduire les déplacements dans les zones sensibles à la propagation du virus.

« Il y a aussi des parcs cogérés avec les Premières Nations, comme Haida Gwaii, où la Première Nation a demandé que le parc ne soit pas rouvert », a-t-il dit.

Le camping ne sera pas autorisé dans les parcs nationaux avant au moins le 21 juin, par contre.

« Le camping va être quelque chose que beaucoup de Canadiens vont considérer, étant donné que voyager à l’extérieur du pays sera particulièrement difficile », a dit le ministre.

M. Wilkinson a ajouté que les restrictions pourront être différentes selon les parcs.

« Dans certains cas, nous allons ouvrir plus de choses parce que l’aménagement permet la distance physique, a-t-il dit. Ailleurs, des sentiers extrêmement populaires pourraient être fermés, parce que ce ne serait pas sécuritaire de les emprunter. »

M. Wilkinson admet que les Canadiens ont vécu beaucoup de choses ces derniers mois.

« Beaucoup sont restés très, très près de chez eux, a-t-il dit. Nous voulons donner aux gens l’occasion de sortir et de profiter de la nature. Pour plusieurs personnes, ça fait partie de ce qu’est le Canada. »