Les garderies et écoles de la grande région de Montréal ne rouvriront pas avant le 25 mai, a annoncé jeudi le premier ministre François Legault. Un délai supplémentaire accueilli avec soulagement par les parents et les directions d’écoles.

Dans la région de Montréal, la contagion n’est pas considérée sous contrôle et il manque de personnel dans les hôpitaux, a expliqué François Legault. Les services de garde et écoles ne rouvriront donc pas le 19 mai comme initialement annoncé.

Les directions des écoles montréalaises se sont dites satisfaites de ce report d’une semaine qui « tient compte de la réalité particulière de Montréal » et de la santé des élèves.

« Ce délai nous permettra d’être mieux en mesure d’accueillir les élèves à la date prévue, » a déclaré par voie de communiqué la présidente de l’Association montréalaise des directions d’établissement scolaire, Hélène Bourdages.

Du côté des parents, on dit avoir poussé un « ouf de soulagement ». « Ça fait du bien de savoir que les équipes-écoles vont avoir une semaine de plus pour se préparer. Une des grandes inquiétudes des parents, c’était de savoir si les écoles allaient être prêtes pour accueillir tout le monde », rappelle Marc-Étienne Deslauriers, président du Comité de parents de la Commission scolaire de Montréal.

Si les écoles rouvrent le 25 mai, il restera tout au plus quatre semaines de classe. À partir de quel moment pourrait-on penser que c’est trop peu pour justifier un retour ?

Le président du Comité de parents de la CSDM estime que même pour une semaine, un retour à l’école vaudrait la peine.

« Il y a un bon nombre de familles pour lesquelles le retour à l’école va être une très bonne chose. Nos élèves vulnérables ont besoin d’avoir le suivi pédagogique qu’ils avaient en temps normal. Je pense aussi aux enfants qui auront envie de se revoir. Ils ne pourront pas se toucher, ni se faire de câlins, mais au moins ils vont pouvoir revoir leurs amis. Ça a une grande valeur », dit Marc-Étienne Deslauriers.