(Ottawa) Plus de sept millions de personnes ont demandé la Prestation canadienne d’urgence, alors que les dépenses du programme d’aide d’urgence continuent d’augmenter, ont révélé vendredi de nouvelles données.

Les chiffres publiés en matinée par le gouvernement fédéral révèlent que 22,4 milliards ont été versés par l’entremise de la prestation de 2000 $ par mois.

Entre le moment où le gouvernement a commencé à accueillir les demandes d’aide, au début du mois, et jeudi, il a reçu 7,12 millions de demandes uniques pour le programme, qui dispose d’un budget de 24 milliards.

La PCU est l’un des nombreux programmes que les libéraux ont dévoilés ces dernières semaines pour lutter contre les retombées économiques de la pandémie de COVID-19. Quatre de ces mesures sont examinées dans des rapports publiés vendredi par le Directeur parlementaire du budget.

Selon ce dernier, le programme de prêts de 25 milliards aux entreprises coûtera probablement un peu plus de 9,1 milliards au gouvernement fédéral avec le regroupement de la somme du coût d’intérêt, du coût du défaut de paiement et du coût de l’exonération du remboursement des prêts.

Les libéraux ont créé le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes pour accorder des prêts sans intérêt pouvant atteindre 40 000 $ afin de couvrir leurs coûts de fonctionnement. Ces prêts prévoient une exonération de remboursement pouvant atteindre 10 000 $ du le prêt est remboursé d’ici la fin de 2022.

Aide financière pour les femmes enceintes

Les femmes enceintes qui ont été exclues d’un programme clé d’aide d’urgence lié à la pandémie de COVID-19 recevront une aide financière et seront admissibles aux prestations fédérales lorsqu’elles partiront en congé de maternité, a indiqué vendredi la ministre canadienne de l’Emploi.

Les femmes enceintes qui ont demandé des prestations d’assurance-emploi au début de la pandémie ont constaté qu’elles n’étaient pas automatiquement transférées à la Prestation canadienne d’urgence (PCU) lorsque cette dernière est devenue disponible, plus tôt en avril.

Plusieurs attendent toujours leur premier versement de prestations et craignent de ne pas travailler suffisamment d’heures pour être admissibles aux prestations de maternité et parentales du programme d’assurance-emploi.

La ministre de l’Emploi, Carla Qualtrough, a indiqué vendredi que la situation serait corrigée pour s’assurer que personne ne soit défavorisé.

« Elles vont avoir un accès complet à leurs droits de maternité et parentaux et elles recevront les montants exacts, mais il semble que cela prenne beaucoup de temps parce que nous résolvons les problèmes au quotidien », a-t-elle expliqué lors d’une entrevue.

« Elles obtiendront ce à quoi elles ont droit […] car il n’y a pas de scénario où nous n’accordons pas ce droit aux gens. »