(Montréal) Les trois centrales syndicales reviennent à la charge pour demander l’octroi d’une prime pour les travailleuses dans les services de garde d’urgence, dans le contexte de la crise du coronavirus.

Ces travailleuses s’occupent des enfants des travailleurs jugés essentiels, par exemple ceux de la santé. Elles œuvrent dans les Centres de la petite enfance, les services de garde en milieu familial et en milieu scolaire.

Dans une déclaration commune publiée mardi, la CSQ, la CSN et la FTQ demandent que les travailleurs de la petite enfance et ceux du soutien scolaire bénéficient d’une prime, puisqu’ils sont aussi exposés au risque du coronavirus.

Les mesures de distanciation sont pratiquement impossibles à faire respecter avec les enfants dans les services de garde.

Après l’avoir fait séparément, la CSQ, la CSN et la FTQ redemandent donc ensemble au gouvernement Legault d’accorder une prime à ces travailleuses, afin de « corriger ces injustices et ainsi reconnaître l’engagement du personnel au travers cette crise ».

Les trois centrales syndicales rappellent que les caissières dans les épiceries se sont vu accorder une telle prime, en plus de mesures de protection et de distanciation pour les protéger.

Une prime a également été versée aux travailleurs dans le secteur de la santé qui risquent d’entrer en contact avec des patients infectés, rappellent les trois centrales.