(Montréal) Des chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill ont lancé un essai clinique pour évaluer si l’hydroxychloroquine (HCQ) peut empêcher les gens de contracter la COVID-19 après une exposition au virus du SRAS-CoV2 et si elle peut réduire les complications et les décès liés à la maladie.

La HCQ est approuvée par Santé Canada et utilisée pour traiter le paludisme et certaines maladies auto-immunes comme le lupus.

« Les chercheurs espèrent montrer que la HCQ peut diminuer le risque de propagation du virus chez les personnes exposées aux personnes infectées, réduire la progression vers une maladie grave nécessitant une hospitalisation et un support respiratoire, et diminuer le nombre de décès dus à la COVID-19 », explique-t-on par voie de communiqué.

L’étude a débuté avec l’inscription des travailleurs de la santé qui ont été exposés à la COVID-19. Elle est maintenant ouverte à tous les adultes admissibles dans la province de Québec.

Les participants sont admissibles au volet traitement de l’essai clinique s’ils ont un diagnostic confirmé de COVID-19, si leurs symptômes ont commencé au cours des trois ou quatre derniers jours et s’ils sont en isolement à domicile.

Pour être admissibles au volet prévention, les participants doivent vivre avec une personne atteinte de la COVID-19, ou avoir subi une exposition à haut risque à une personne atteinte de la COVID-19 au cours des trois ou quatre derniers jours et ne pas encore montrer de symptômes.

Les personnes qui répondent à ces critères et qui souhaitent participer à l’essai clinique peuvent visiter covid-19research.ca pour plus d’information.