(Vancouver) L’expression « argent sale » prend un tout nouveau sens dans la lutte face à la pandémie de la COVID-19.

Des détaillants prennent plus de précautions au moment d’accepter des paiements en argent comptant, affirme Karl Littler, un porte-parole du Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), qui représente plus de 45 000 entreprises.

« Quelques commerçants ont choisi d’accepter les paiements en liquide, mais seulement à une ou deux caisses où des mesures de nettoyage accrues ont été prévues », a-t-il indiqué en entrevue.

Les caissiers ou caissières doivent porter des gants jetables lorsqu’ils manipulent de l’argent, ajoute M. Littler.

Au Québec, certains commerçants ont indiqué à leur clientèle qu’ils n’acceptent plus que les paiements par cartes de crédit ou de débit.

La Banque du Canada recommande toutefois « fortement » aux détaillants d’accepter les paiements en argent comptant pour que leurs clients puissent continuer à s’approvisionner en biens et services essentiels.

Les risques associés à la manipulation de l’argent ne sont pas plus accrus que ceux de toucher n’importe quelle autre surface, comme les poignées de porte ou les comptoirs de cuisine.