(Montréal) Autre conséquence de la COVID-19, les votes de grève qui avaient commencé ou devaient commencer chez les 120 000 syndiqués de la fonction publique fédérale sont suspendus.

L’Alliance de la fonction publique du Canada a fait savoir vendredi que ces votes de grève seraient suspendus au moins jusqu’au 30 mars. À cette date, le grand syndicat pancanadien réévaluera la situation.

L’AFPC explique que ce genre de vote nécessite la tenue d’assemblées générales qui regrouperaient un grand nombre de travailleurs dans un lieu clos — d’où la décision de les suspendre.

Quelque 27 500 syndiqués de l’AFPC à l’Agence du revenu du Canada avaient déjà commencé à se prononcer sur un mandat de grève, à la mi-février.

Dans d’autres syndicats de la fonction publique fédérale rattachés à l’Alliance, les assemblées générales des syndiqués devaient commencer lundi prochain, pour se prononcer sur le mandat de grève.

Ce sont tous ces votes de grève qui sont suspendus. Globalement, ce sont 120 000 membres de l’AFPC qui sont touchés par cette décision, soit ceux dont la négociation relève du Conseil du trésor fédéral, ceux qui sont employés par l’Agence du revenu et par Parcs Canada.

Ces syndicats envisageaient de débrayer ensemble, en avril ou en mai, pour mettre de la pression sur le gouvernement fédéral en vue du renouvellement de leurs conventions collectives.