(Toronto) Les Québécois partagent les inquiétudes de leurs compatriotes canadiens à propos du nouveau coronavirus, mais ils sont beaucoup moins enclins à faire des provisions de nourriture et de médicaments.

Un sondage de l’Institut Angus Reid mené la semaine dernière démontre que parmi les répondants québécois informés de l’éclosion de la COVID-19, à peine 4 % ont modifié leurs habitudes d’achat de produits pharmaceutiques, notamment en commandant plus tôt leurs médicaments d’ordonnance.

Et seulement 8 % d’entre eux ont acheté davantage de nourriture et de produits d’hygiène pour la maison. Ce pourcentage est près de trois fois plus élevé en Ontario ; il est de 19 % dans les provinces de l’Atlantique et de 16 % en Colombie-Britannique et dans les provinces des Prairies.

D’autre part, la semaine dernière, 63 % des Québécois se disaient satisfaits de la préparation de leurs instances locales de santé à faire face au coronavirus ; c’était le pourcentage le plus élevé au Canada. Avec leurs compatriotes de la Colombie-Britannique, ils étaient les Canadiens qui croyaient le plus que leur gouvernement provincial prenait les mesures appropriées et ils étaient les plus nombreux à lui faire confiance.

Par ailleurs, Angus Reid a observé que jeudi et vendredi derniers, 57 % des Canadiens ont rapporté qu’ils se lavaient les mains et qu’ils utilisaient un antiseptique plus souvent qu’à l’habitude ; un mois plus tôt, cette proportion était de 41 %.

Le sondage a été mené sur le web les 5 et 6 mars dernier auprès de 1512 adultes. En guise de comparaison seulement, un échantillon de cette taille présente une marge d’erreur de plus ou moins 2,5 %, 19 fois sur 20.