Le film 2 Guns marque les retrouvailles entre Mark Wahlberg et le cinéaste Baltasar Kormakur.

Les deux hommes s'étaient déjà appréciés sur le plateau de Contraband, premier film hollywoodien du réalisateur de 101 Reykjavik. L'acteur, qui était déjà lié au projet avant même qu'un réalisateur ne soit embauché, a d'ailleurs milité en faveur de Kormakur auprès des producteurs.

«Je connaissais déjà Balt et j'étais certain qu'il pourrait très bien s'acquitter de la tâche, a expliqué l'acteur au cours d'une conférence de presse tenue à New York dimanche dernier. Je savais qu'avec lui, on pourrait s'abandonner et essayer des trucs. Il est toujours sur le plateau avec nous. Son style guérilla me plaît.»

Complicité recherchée

Une fois le réalisateur choisi, il fallait trouver le bon partenaire de jeu. Denzel Washington n'est peut-être pas le premier nom qui vient à l'esprit pour ce genre d'histoire, mais Wahlberg estimait qu'il était temps pour Denzel et lui d'être réunis à l'écran.

«Dans ce genre de film, on fait souvent appel à des humoristes. Là, on voulait tenter quelque chose de différent. On voulait surtout que la complicité entre les deux personnages se traduise à l'écran. Or, une complicité ne s'invente pas. Denzel et moi avons vraiment eu du plaisir à jouer ensemble.»

Le scénario avant tout

Mark Wahlberg a préféré ne pas lire le roman graphique qui a servi d'inspiration à 2 Guns.

«Pas avant le tournage, en tout cas, précise-t-il. Il est bien de pouvoir s'abreuver à plusieurs sources, mais, quand on tourne un film, il vaut toujours mieux se fier au scénario, à mon sens.»

À ses côtés lors de cette conférence de presse, son complice a renchéri.

«Moi aussi, je n'ai lu que le scénario, a indiqué Denzel Washington. Il m'a plu assez pour que je le donne ensuite à lire à des gens de confiance: mes enfants et mon barbier. Ils me donnent toujours les meilleurs conseils!»