Signe qu'elle a beaucoup travaillé en 2010, Karine Vanasse sera partout en 2011. L'année 2010 a été bonne pour la jeune femme qui se réjouit d'avoir pu ainsi retrouver ses repères de comédienne.

Outre le film Angle mort, qui prend l'affiche demain sur nos écrans, elle joue actuellement au Théâtre du Rideau Vert dans la pièce In Extremis. Plus tard, cette année, on la verra dans les longs métrages French Immersion de Kevin Tierney et I'm Yours de Leonard Farlinger.

En Europe, on tiendra le rôle-titre de Switch, qu'elle a tourné l'été dernier. Lors du tournage de ce film, elle a aussi fait un saut de deux jours sur le plateau du nouveau film de Woody Allen, Midnight in Paris, qui ouvrira le Festival de Cannes en mai. On verra alors si ses scènes ont été conservées au montage.

Ces mois de cadence folle devant la caméra comblent Karine Vanasse. «Pendant toute la période de Polytechnique, j'ai peu travaillé comme comédienne, car je me suis concentrée sur ce film (qu'elle produisait), alors que l'an dernier, j'ai beaucoup travaillé, dit-elle. Et ça m'a fait vraiment du bien! De retrouver mon instinct de jeu, de faire des essais par rapport à certains types de films, de faire confiance aux réalisateurs et d'être ainsi rassurée de cette confiance, j'ai trouvé cela super stimulant.»

Elle arrive donc en période de promotion avec toute cette confiance que les réalisateurs lui ont donnée. «Je me suis beaucoup amusée en travaillant, ce qui me donne un nouveau souffle pour des projets à venir», ajoute-t-elle.

Vers la France

Karine Vanasse et Sébastien Huberdeau, la co-vedette d'Angle mort, ont les yeux tournés vers la France où de nouveaux projets de films mijotent. Chacun y a maintenant un agent. D'ailleurs, on verra bientôt Huberdeau dans le film Thelma, Louise et Chantal où il partage l'écran avec Jane Birkin et Thierry Lhermitte.

«J'ai un petit rôle, quelques scènes. Le film est un clin d'oeil au film Thelma et Louise et moi, je suis le clin d'oeil à Brad Pitt. J'embarque Jane Birkin et deux acolytes féminines (Caroline Cellier et Catherine Jacob) sur le pouce et on s'en va dans le bout de Marseille. Ç'a été une expérience le fun.»

Après le jeu et la production, Karine Vanasse a-t-elle envie de tâter de la réalisation? «Sincèrement, j'ai de la difficulté à penser à cela, dit-elle. En fait, j'ai de la difficulté à me projeter loin en avant. J'ai tellement peur d'être déçue que je ne fais pas de projets à long terme. Peut-être que je ferai de la réalisation un jour, mais pour le moment c'est un métier qui m'impressionne encore trop.»