Dans The Artist, Bérénice Bejo incarne la pétillante Peppy, une jeune étoile montante du cinéma parlant follement amoureuse de l'icône des films muets, George Valentine. Un rôle créé sur mesure pour l'actrice par son conjoint, Michel Hazavanicius.

«Quand je l'ai lu, je n'attendais qu'une chose, c'était d'être sur le plateau. Je me suis sentie la plus chanceuse des actrices. Si ça n'avait pas été moi, j'aurais été extrêmement jalouse. Je suis très reconnaissante envers Michel de m'avoir fait ce cadeau», explique Bérénice Bejo.

La comédienne s'est plongée dans le cinéma hollywoodien de la fin des années 20 pour préparer son rôle, s'inspirant en grande partie de Joan Crawford.

«Elle a commencé comme danseuse et elle est passée du muet au parlant, comme Peppy. Je me suis beaucoup inspirée de son énergie pour mon personnage, dans sa manière de bouger, de parler et de sourire. Si ça avait été un film parlant, Peppy aurait été exactement la même», précise-t-elle.

Bérénice Bejo a retrouvé son complice d'OSS 117, Jean Dujardin, avec qui elle a développé une complicité qui leur a permis de pousser leurs limites au grand écran.

«On a pris des cours de claquette pendant cinq mois presque tous les jours. Un plan-séquence, sans coupure ni doublure, c'est un plaisir pour nous et pour le public!», s'exclame-t-elle.

L'actrice française est en plein tournage de Populaire, le premier film de Régis Roinsard dans lequel elle donne la réplique à Romain Duris (L'Arnacoeur) et Deborah François (Le premier jour du reste de ta vie).

«Ça se passe dans les années 60 et c'est inspiré d'une histoire vraie, celle d'une jeune fille qui remporte le concours mondial de vitesse dactylographique. J'ai un petit rôle, mais le scénario est tellement magnifique!», conclut-elle.