Dave Itzkoff, journaliste culturel au New York Times, a publié le mois dernier un livre intitulé Robin. L'auteur propose un ouvrage fouillé, extrêmement bien documenté, sur Robin Williams. Relatant la vie entière de celui dont les excès étaient aussi catalysés dans le type d'humour qu'il pratiquait, Itzkoff s'attarde en outre à décrire de façon passionnante tous les projets auxquels l'acteur a été associé.

Qu'il s'agisse d'émissions de télévision, de tournées de spectacles ou des films dans lesquels il a joué (dont quelques « classiques » des années 80 et 90), Williams est ici raconté avec bienveillance, mais sans complaisance. Cet éternel inquiet, raconte-t-on dans ce bouquin, a vu l'arrivée de Jim Carrey comme une grande menace au cours des années 90, les deux humoristes partageant le même type d'énergie électrisante. Aussi, le mal de vivre chronique dont souffrait Robin Williams colore toute cette lecture, et la mort violente de l'artiste, survenue il y a quatre ans, est relatée de façon aussi pudique que poignante.

Pour l'instant, Robin est publié seulement en anglais aux éditions Henry Holt.