Bruce Willis affirme être opposé à d'éventuelles lois sur le contrôle des armes à feu qui pourraient enfreindre les droits garantis par le deuxième amendement de la Constitution.

La vedette de Die Hard réfute aussi tout lien entre les fusillades dans les films d'Hollywood et la violence liée aux armes dans la société.

L'acteur soutient en entrevue à l'Associated Press qu'on ne peut pas croire toucher à certains droits garantis sans créer une brèche qui risque d'en faire tomber d'autres.

Bruce Willis a tenu ces propos alors qu'il fait la promotion du film A Good Day To Die Hard, le cinquième de la franchise. Le premier long métrage Die Hard, avec le policier John McClane, était sorti il y a 25 ans.

L'acteur âgé de 57 ans estime que «le réel enjeu est évacué» lorsque des observateurs lient le divertissement d'Hollywood aux tueries comme celles de l'an dernier au Connecticut et au Colorado.

Bruce Willis ajoute ne pas voir comment des lois additionnelles pourraient prévenir de telles tueries.

«C'est un sujet difficile, et je ressens la douleur de ces familles, a-t-il exprimé. Je suis un père, et c'est tout simplement une tragédie. Mais je ne vois pas comment on peut légiférer contre la folie. Je ne sais pas ce que l'on peut faire.»