L'acteur Arnold Schwarzenegger ne croit pas qu'il y ait un lien entre la violence dans les films et l'utilisation des armes à feu dans la réalité.

L'ancien gouverneur de la Californie, âgé de 65 ans, effectuera vendredi un retour au grand écran dans le rôle d'un shérif en service le long de la frontière de l'Arizona qui tente d'empêcher un chef de cartel mexicain de rentrer chez lui. Il s'agit de son premier rôle principal au grand écran depuis ses six années de vie politique.

Arnold Schwarzenegger croit que l'industrie cinématographique ne reste que du divertissement, mais que tout le monde a néanmoins une responsabilité d'améliorer la situation dans laquelle se trouve le pays.

Selon l'acteur, il est important de ne pas stigmatiser la maladie mentale. Il cite aussi l'éducation parentale, la sécurité et les lois sur les armes à feu comme des facteurs contribuant à la question de la violence et des armes à feu.

Malgré son retour au monde du cinéma avec The Last Stand (Le dernier combat, en version française) et The Expendables 2 (Les sacrifiés 2) l'an dernier, Arnold Schwarzenegger veut toujours garder un pied dans le monde politique.

Il a lancé l'an dernier un groupe de recherche à la University of Southern California, le Schwarzenegger Institute for State and Global Policy. Il espère travailler sur la réforme des politiques sur l'immigration, l'énergie et l'environnement.