Le rocker irlandais Bono a trouvé un terrain de bataille supplémentaire à la suppression de la dette du tiers-monde: les cheminées de ses voisins new-yorkais, indique le New York Times mercredi.

Selon le quotidien, Bono se plaint de voir la fumée s'infiltrer dans son appartement du dernier étage du «San Remo», un immeuble des années 30 situé dans l'Upper West Side au bord de Central Park.

«Bono a été très aimable», a expliqué au Times Leni May, dont le mari siège au conseil de copropriété de l'immeuble. «Il a dit "Écoutez... Ça se déverse dans mon appartement, et je ne peux subir de la fumée comme cela".»

Le conflit concerne un voisin en particulier, Billy Squier, lui-même rocker, qui connut un certain succès dans les années 80.

Selon un représentant de U2, la demande de Bono est tout à fait raisonnable. «C'est un problème d'immeuble. C'est une question de santé et de règles de sécurité», a dit un porte-parole dont le nom n'est pas cité.

Bono, qui vit là avec son épouse et leurs quatre enfants et a aussi des résidences dans le sud de la France et à Dublin, avait acheté cet appartment au fondateur d'Apple Steve Jobs en 2003, pour quelque 14,5 millions de dollars selon le Times.

Riche en résidents célèbres, le «San Remo» compte aussi dans ses murs l'acteur Steve Martin et le réalisateur Steven Spielberg. Madonna avait tenté d'acheter en 1985, mais sa candidature avait été rejetée par le conseil.