L’actrice américaine Jodie Foster est l’une des quelque 2500 personnes à avoir mis la main à la poche pour permettre la reprise des opérations de l’Observatoire californien de recherche de la vie extraterrestre (SETI), annonce l’institution sur son site internet.

Le SETI, directement frappé par les récentes coupes claires dans les budgets publics californiens et fédéraux, avait dû cesser en avril les opérations de ses télescopes destinés à rechercher des signaux de vie extra-terrestre.

Il avait organisé une souscription publique sur son site internet, dans l’espoir de récolter les 200 000 dollars nécessaires à la reprise de ses opérations. Mardi, le SETI avait reçu plus de 223 000 dollars, de la part de 2557 donateurs, parmi lesquels l’actrice Jodie Foster.

Les télescopes «sont opérationnels et nous devons les réaffecter à la recherche de nouvelles planètes pour trouver des signes de vie extraterrestre», déclare l’actrice sur le site du SETI, pour expliquer sa contribution.

Jodie Foster, dont le montant de la donation n’a pas été dévoilé, avait joué dans dans le film Contact de Robert Zemeckis (1997), écrit par l’astronome américain Carl Sagan. Elle y interprétait le rôle d’une astronome cherchant à entrer en contact avec des extra-terrestres.

«Dans le livre et le film de Carl Sagan Contact, un signal radio venu d’un lointain système solaire met fin à l’isolement cosmique de l’humanité et change notre monde», ajoute-t-elle dans son message.

Les télescopes du SETI «pourraient transformer la science-fiction en science exacte, mais seulement si nous cherchons activement dans le ciel», dit-elle.

Bill Anders, astronaute de la mission Apollo 8, fait lui aussi partie des donateurs. «Il est irresponsable pour l’humanité de ne pas chercher les preuves d’une intelligence extraterrestre», écrit-il.

Fondé en 1984, le SETI devrait reprendre ses opérations en septembre, ont précisé ses dirigeants. Mais pour s’assurer une activité à long terme, il va devoir trouver de nouvelles sources de financement.

Il espère notamment se voir confier par l’US Air Force la traque des débris spatiaux flottant en orbite, susceptibles d’endommager la Station spatiale internationale et les satellites.