L'acteur James Woods, l'un des rares à Hollywood à afficher ses opinions républicaines, a tweeté mercredi que son agent, décrit comme « un progressiste », a renoncé à le représenter par « patriotisme ».

L'acteur de 71 ans deux fois nommé aux Oscars et ardent partisan du président Donald Trump, a reproduit partiellement le courriel reçu de la part de son agent Ken Kaplan mercredi, et ses déclarations faisaient le tour de la toile jeudi.

« C'est le 4 juillet et je me sens patriote. Je ne veux plus te représenter. Je pourrais me lancer dans une tirade énervée, mais tu sais ce que je dirais », lit-on sur l'extrait du courriel de Kaplan reproduit par Woods.

Extrêmement prolixe sur Twitter (il a envoyé une dizaine de tweets rien que mercredi), le comédien de Casino ou Virgin Suicides a également publié sa réponse: « cher Ken (...) je pensais que si tu te sentais patriote, tu apprécierais la liberté d'expression ».

Le 4 juillet, fête de l'Indépendance américaine, l'acteur s'en était pris à l'ex-président Barack Obama qualifié de « tache », aux démocrates qui « veulent qu'une foule d'étrangers illégaux déferlent à travers les frontières (...) pour gagner des votes illégaux ».

Il s'est moqué de vedettes comme Alec Baldwin ou Martin Sheen qui ont fait une « grève de la faim » de 24 heures pour soutenir les immigrés séparés de leurs enfants à la frontière.

Il a aussi admonesté mardi l'actrice Amber Heard, après que celle-ci eux tweeté que la police de l'immigration avait installé des barrages à Los Angeles et que « tout le monde devrait reconduire en voiture son personnel de ménage, jardiniers et nounous », la traitant de « millionnaire à pension alimentaire ».

Kaplan, qui représente la vedette Kirsten Stewart et une dizaine d'autres comédiens, n'était pas disponible immédiatement pour commenter ces propos.

James Woods, qui a joué récemment dans les séries Ray Donovan et Family Guy s'était plaint ces derniers mois d'avoir été discriminé par l'industrie du cinéma, majoritairement démocrate, à cause de ses opinions politiques.

Récemment, la vedette télévisuelle Roseanne Barr, autre supportrice du président Trump, a vu son sitcom annulé pour un tweet jugé raciste contre l'ex-conseillère du président Obama, Valerie Jarrett.