Le festival Varilux du film français s'ouvre cette semaine dans 88 villes brésiliennes, avec 21 longs métrages à l'affiche et la présence du réalisateur Nabil Ayouch et des comédiens Clotilde Hesme et Jérémie Renier.

Les organisateurs, qui présentent cet événement comme le plus grand festival de cinéma français à l'étranger en termes de public, tablent sur 200 000 spectateurs lors des deux semaines du festival.

L'an dernier, 180 000 personnes s'étaient déjà pressées dans les salles obscures de 55 villes brésiliennes.

L'édition 2018, lancée jeudi soir à Rio, pourra atteindre un public plus large grâce à un partenariat avec le SESC, syndicat de commerçants qui projettera des films gratuitement dans 29 centres culturels de 25 villes.

«Grâce à ce partenariat, nous pouvons atteindre un public qui n'a pas l'habitude d'avoir accès au cinéma français», explique Christian Boudier, directeur du festival.

Outre la présence de comédiens et de réalisateurs comme lors des éditions précédentes, une délégation de producteurs et distributeurs participera cette année à des rencontres professionnelles.

«C'est très important d'organiser ce genre de rencontre au moment où la France et le Brésil s'efforcent de stimuler les coproductions entre nos deux pays», souligne Emmanuelle Boudier, codirectrice du festival, en référence à un accord signé il y a un an par le Centre national du cinéma français (CNC) et ses homologues brésiliens d'Ancine.

Clotilde Hesme présentera le film Diane a les épaules, réalisé par Fabien Gorgeart, lui aussi présent lors du festival.

L'acteur belge Jérémie Rénier se trouve au Brésil pour promouvoir L'amant double, dernier opus de François Ozon, un thriller érotique en compétition au festival de Cannes en 2017.

Le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouche a été pour sa part invité pour présenter Razzia aux côtés de son épouse Maryam Touzani, qui a coécrit le film et en interprète le rôle principal.

Outre la vingtaine de films récents, le festival va projeter Z, classique de 1969 de Costa-Gavras.