Un juge de Los Angeles a rejeté la demande de Roman Polanski, qui souhaitait fermer son dossier d'agression sexuelle sur une mineure sans comparaître en cour ou devoir purger une autre peine de prison.

Le juge Scott M. Gordon de la Cour supérieure a refusé de préciser quelle peine obtiendrait Roman Polanski s'il retournait aux États-Unis après 40 ans outre-mer. Il a souligné que d'autres tribunaux, dont une cour d'appel californienne, ont déterminé que le réalisateur était un fugitif et devait rentrer à Los Angeles pour obtenir sa peine.

Roman Polanski a été accusé d'avoir fourni du champagne et une partie d'un sédatif à une adolescente de 13 ans avant de la violer au domicile de l'acteur Jack Nicholson, en 1977.

Le cinéaste a plaidé coupable à une accusation d'avoir eu une relation sexuelle illégale avec une mineure, mais il a fui Los Angeles la veille du jour où il devait connaître sa peine, en 1978. Il a souvent cherché à clore le dossier sans toutefois se présenter lui-même en cour.

La victime a déjà déclaré qu'elle avait pardonné au réalisateur et qu'elle souhaitait que l'affaire soit close.