Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski s'est réjoui mercredi de pouvoir se sentir en sécurité en Pologne, après la décision de la Cour suprême excluant son extradition aux États-Unis, a rapporté la télévision privée TVN24.

«Enfin je pourrai me sentir en sécurité dans mon propre pays, je pourrai aller tranquillement à Salwator (quartier résidentiel de Cracovie) sur la tombe de mon père ou sur celle d'Andrzej Wajda, mon ami», a déclaré le réalisateur.

«Je me réjouis surtout de ce que cette affaire est définitivement close. Je regrette seulement d'avoir eu à l'attendre si longtemps», a ajouté Roman Polanski, 83 ans, qui vit à Paris.

La Cour suprême de Pologne a définitivement mis fin mardi à la procédure d'extradition vers les États-Unis du cinéaste de Chinatown, Le pianiste ou de The Ghost Writer, poursuivi par la justice américaine pour le viol d'une mineure en 1977.

Elle a rejeté le pourvoi en cassation introduit par le ministre polonais de la Justice Zbigniew Ziobro, imposant l'abandon de cette procédure entamée en 2014 à la demande de la justice américaine.

Polanski avait dû s'abstenir, à son regret, de se rendre en Pologne pour assister aux obsèques d'Andrzej Wajda, un autre grand nom du cinéma, disparu le 9 octobre dernier.