L'actrice Jennifer Lawrence, 25 ans et déjà la mieux payée au monde, commence à faire ses adieux aux Hunger Games, la saga futuriste et apocalyptique qui l'a propulsée au devant de la scène et fait d'elle l'une des rares héroïnes du cinéma américain.

L'ultime épisode de cette franchise au succès planétaire, intitulé The Hunger Games: Mockingjay - Part 2, sort en salles dans le monde entier entre le 18 et le 20 novembre.

Cela mettra un point d'orgue à la saga pour l'actrice, qui est devenue entretemps l'une des comédiennes les plus en vues à Hollywood.

«Je n'ai pas le sentiment d'avoir encore dit adieu», a déclaré Jennifer Lawrence à propos de son personnage Katniss Everdeen, durant la présentation à la presse samedi du dernier opus à Los Angeles.

«Au cinéma, vous incarnez des personnages multiples et puis vous ne les voyez plus quelques années après (...), mais je crois que ça va faire bizarre quand le film sortira et que tout sera fini. Ce film a fait partie de ma vie durant tant d'années», a-t-elle dit.

Katniss Everdeen revient pour livrer son ultime bataille.

L'adaptation cinématographique des romans de Suzanne Collins raconte les aventures de cette jeune femme survivante d'un jeu télévisé particulièrement cruel et meurtrier, sorte de jeux du cirque des temps modernes.

Les personnages évoluent dans une société futuriste, où la population est contrainte de participer à ce jeu, dont la règle consiste à tuer pour espérer survivre.

Dans The Hunger Games: Mockingjay - Part 1, Katniss ne se battait plus seulement pour sauver sa vie, mais devenait le symbole d'une révolution.

Le dernier film de la série montre Katniss qui tente de mener la rébellion contre le gouvernement totalitaire du District 13.

Elle doit aussi faire face à l'instabilité émotionnelle de Peeta (Josh Hutcherson), mais bénéficie toujours du soutien de Gale (Liam Hemsworth) son fidèle ami et allié.

La mort brutale de l'acteur Philip Seymour Hoffman en février 2014 a affecté le tournage du film réalisé par Francis Lawrence, sans l'arrêter.

Gérer la sortie n'est pas chose facile, a encore reconnu Jennifer Lawrence, consciente de l'énorme pression médiatique qui entoure la saga cinématographique.

«C'est cinq ans de hauts et de bas», a confié l'actrice qui a remporté l'Oscar de la meilleure actrice en 2013 pour Silver Linings Playbook.

«J'ai eu besoin de quelques années pour m'y habituer car votre univers change complètement», a-t-elle dit en se disant à présent «stable, normale et heureuse».

L'opus «The Hunger Games» a déjà marqué l'Histoire en faisant d'une femme l'héroïne d'une superproduction, fait rarissime aux temps des Spider-Man, Superman et autres Iron Man.

Les fans ne s'y sont pas trompés et ont épousé le film dès le premier épisode en 2012. La franchise a dépassé le milliard de dollars de recettes dans le monde entier.

Jennifer Lawrence a encore dit que «c'est fou» de voir «l'impact» du film auprès du public. Mais pour Josh Hutcherson, c'est la cohérence des épisodes qui ont fait la différence.

«C'est toujours le même message: toute personne peut embrasser une cause et lutter pour elle. Je crois que les fans peuvent s'identifier à cela car cela les rend plus forts», a-t-il dit.