L'équipe de Hunger Games, Jennifer Lawrence et Liam Hemsworth en tête, est venue présenter au Comic Con, le plus grand salon de bande dessinée et science-fiction des États-Unis, la bande-annonce et l'affiche du dernier film de la série Hunger Games, qui sortira en novembre.

L'adaptation cinématographique des romans de Suzanne Collins, adorés des adolescents, raconte les aventures d'une jeune femme, Katniss Everdeen (Jennifer Lawrence) survivante d'un jeu télévisé particulièrement cruel et meurtrier, sorte de jeux du cirque des temps modernes.

Les personnages évoluent dans une société futuriste et apocalyptique, où la population est contrainte de participer à ce jeu, dont la règle consiste à tuer pour espérer survivre.

Dans La Révolte: Partie 1, Katniss ne se battait plus seulement pour sauver sa vie, mais devenait le symbole d'une révolution.

Le dernier film de la série montre Katniss qui tente de mener la rébellion contre le gouvernement totalitaire du District 13.

Les fans réunis au Comic Con, la plus grande convention américaine dédiée au monde des BD, du fantastique et de la science-fiction, ont découvert en avant-première jeudi une affiche du film, où Jennifer Lawrence en combinaison de cuir rouge est assise sur un trône blanc, ainsi qu'une bande-annonce inédite, où l'on voit Katniss plus que jamais mener l'offensive.

«C'était une jeune fille qui essayait juste de survivre», a commenté sur son personnage la comédienne blonde de 24 ans, l'une des plus demandées à Hollywood actuellement.

«Je ne pense pas qu'elle n'ait jamais voulu une guerre. Tout le but du film est de montrer à quel point c'est important de ne pas en arriver là», a-t-elle estimé.

Son partenaire à l'écran Liam Hemsworth avoue que pour son personnage, Gale, la bataille ne tourne plus seulement autour de son désir de conquérir le coeur de Katniss, mais de vraiment l'emporter.

La productrice Nina Jacobson a pour sa part estimé que Hunger Games montre que «quand on change la rhétorique de ce que veut l'establishment, tout peut arriver».

«Pendant les révolutions, ceux qui prennent le contrôle des médias et ce qu'ils en font peut changer le cours des choses», a-t-elle ajouté.

Pour elle, «c'est la quête de la vérité et la défiance du système qui crée le changement, mais il est difficile d'y parvenir».