La stratégie de lancement du studio Warner pour le long métrage The Good Lie semble avoir changé. Le premier film américain de Philippe Falardeau, qui sera lancé en primeur mondiale au festival de Toronto le mois prochain, aura droit à une sortie «progressive» à compter du 3 octobre.

Plutôt que de prendre l'affiche simultanément partout en Amérique du Nord, comme c'était d'abord prévu, The Good Lie sera présenté dans quelques marchés clés pour ensuite entreprendre une carrière plus large. Cette stratégie, plus rarement empruntée par les grands studios hollywoodiens, est habituellement réservée aux films d'auteurs qu'on tente de positionner pour la prochaine saison des récompenses. Elle peut aussi être utilisée pour mieux mesurer le potentiel commercial d'un film.

Chez Warner Bros. Canada, dont le bureau est situé à Toronto, on est pour l'instant en mesure d'annoncer une sortie en salle dans la Ville reine le 3 octobre, mais on ne peut rien confirmer d'autre.

C'est dire qu'on ne connaît pas encore la date précise de la sortie du film au Québec ni s'il aura droit à une version doublée. Toutes ces questions feraient l'objet de discussions dans les officines du grand studio à Burbank.

Rappelons que The Good Lie s'inspire de l'histoire vraie des Lost Boys, ces milliers de jeunes hommes qui, pour fuir la seconde guerre civile au Soudan, ont longuement marché vers des pays voisins. Scénarisé par Margaret Nagle (Warm Springs), le film met en vedette Reese Witherspoon, Arnold Oceng, Ger Duany et Emmanuel Jal.