Même si l'intrigue de Red 2 se déroule à Washington, Paris, Londres et Moscou, une bonne partie du film fut tournée à Montréal l'automne dernier. 

«Nous nous sommes installés à Montréal pour une période de près de trois semaines, a rappelé Helen Mirren lors de son entretien à La Presse. Notre séjour fut magnifique. Vraiment, nous nous sommes bien amusés. J'aime beaucoup cette ville et j'ai été heureuse de la retrouver. Il y avait longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de vous visiter!»

Le réalisateur Dean Parisot ne tarit pas d'éloges non plus, particulièrement envers les équipes de techniciens en poste dans la métropole québécoise. C'est pratiquement à regret qu'il a dû plier bagage pour aller ensuite tourner le reste du film à Paris et à Londres. «Il y a une importante poursuite dans les rues de Paris et nous ne pouvions pas tricher là-dessus, indique le réalisateur. C'était beaucoup plus difficile à Paris, cela dit. Disons qu'on ne fonctionne pas tout à fait comme en Amérique du Nord là-bas...»

À Montréal, l'équipe a d'abord investi le Stade olympique. C'est là qu'ont été construits les décors des bureaux du MI6, l'agence de services secrets britanniques.

Une maison de la rue Wood à Westmount, construite en 1914 par Jean-Omer Marchand, a été mise à profit afin de servir de décor à un luxueux appartement parisien.

Deux vieux édifices du secteur financier du Vieux-Montréal ont été réquisitionnés par l'équipe, de même que l'église St. Andrew à Châteauguay, tout autant qu'une location à Saint-Colomban.

Et puis, les gens de Candiac qui auraient aperçu Bruce Willis, Mary-Louise Parker et John Malkovich dans le stationnement du Costco de l'endroit n'ont pas eu la berlue. C'est là qu'a été tournée la scène d'ouverture de Red 2...