Chef-d'oeuvre du film d'horreur, le deuxième long métrage de Georges Franju a fait école.

Les yeux sans visage, qui a inspiré de nombreux cinéastes (parmi lesquels Pedro Almodovar pour La peau qui m'habite), est une adaptation du livre homonyme de Jean Redon, dont le scénario a été écrit par le célèbre tandem de romanciers Pierre Boileau et Thomas Narcejac.

Edith Scob, que nous avons pu voir dans le film Holy Motors de Leos Carax, incarne une jeune fille dont le visage doit être remodelé à la suite d'un grave accident. Pour ce faire, son père chirurgien (Pierre Brasseur) doit réaliser des greffes de peau qu'il aura prélevée sur d'autres jeunes filles... Georges Franju est entré dans la grande histoire du cinéma grâce à ce film, mais aussi pour avoir cofondé la Cinémathèque française avec Henri Langlois.

Notez que la Cinémathèque québécoise consacre actuellement une rétrospective au cinéaste. Intitulé Franju, songes et réalité, le programme se poursuit jusqu'au 17 février.

Le 19 janvier, à 21h15, à la Cinémathèque québécoise.