Imaginez la scène. Vous vous installez dans la petite maison que vous venez d'acheter dans un quartier plutôt défavorisé mais, enfin, au moins, vous serez chez vous. Avec votre fillette de 5 ans, que vous laissez cinq minutes seule. Quand vous revenez, la petite joue toujours avec sa poupée. Malade, la poupée. C'est pour cela que votre enfant a décidé de la soigner. Avec une seringue trouvée sur le sol. C'est là-dessus que commence Mount Pleasant, du réalisateur canadien Ross Weber. Film choral qui, outre les Cameron, va suivre Megan et ses parents, dans un quartier plus cossu... dont papa s'éloigne pour aller rencontrer les putes mineures qu'il «fréquente»; et chez sa préférée du moment. On est un peu dans American Beauty ou Happiness, mais sans le mordant, le décapant, l'ironie. Et on débouche sur un constat pas jojo où l'homme reste un loup pour l'homme, peu importe son vernis.
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MOUNT PLEASANT (V.F: MOUNT PLEASANT)
Drame de Ross Weber.
Avec Kelly Rowan, Shawn Doyle, Ben Ratner, Camille Sullivan.