Le père de Lindsay Lohan, qui réclamait que son épouse Dina subisse un test pour déterminer si elle consomme des drogues, a retiré lundi sa demande lors d'une audience au Tribunal des affaires familiales.

Dans le conflit qui l'oppose à sa femme dont il est séparé, Michael Lohan avait en effet fait valoir l'hypothèse selon laquelle l'alcoolisme présumé de celle-ci, allié à sa propre consommation de stupéfiants, pouvaient en partie être à l'origine des problèmes de dépendance de leur fille, la starlette Lindsay Lohan.

Le père a cependant estimé qu'en retirant sa demande, il augmentait les chances de se voir octroyer un droit de visite pour ses enfants dont la mère a la garde. Il lui est actuellement autorisé de s'entretenir téléphoniquement avec sa fille Aliana, 13 ans, et son fils Dakota, 10 ans. Ses deux autres enfants, Lindsay, 21 ans, et son jeune frère Michael, 19 ans, étant majeurs, ils n'entrent pas dans le champ d'action de la procédure. «M. Lohan fait tout ce qu'il peut pour réunir ses enfants», a assuré son avocat, Me John DiMascio à la sortie du tribunal.

Quant à Dina Lohan, qui était accompagnée de sa mère Ann Sullivan, elle s'est dite loin d'être impressionnée. Le juge a rappelé aux deux parents qu'ils devaient éviter de se dénigrer l'un l'autre en présence de leur progéniture. Le couple fera d'ailleurs l'objet d'un rapport par un psychologue en thérapie familiale, demandé par le juge aux Affaires familiales. Un rapport est attendu le 6 septembre.

En attendant, les parents de Lindsay Lohan assisteront le 10 août à une nouvelle audience, cette fois au tribunal des divorces.