Plus de 22 000 cinéphiles ont profité de la 26e édition du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue qui a pris fin jeudi.

En tout, 22 longs métrages, 59 courts ou moyens métrages et 37 films d'animation en provenance de 23 pays ont été projetés.

Le Festival s'est ouvert avec la présentation en première mondiale du documentaire de Richard Desjardins et Robert Monderie Le peuple invisible, qui dresse un portrait troublant de la situation des Algonquins. Pour la première fois de son histoire, le film d'ouverture a été présenté non seulement une mais cinq fois en supplémentaire, en plus d'être présenté à La Sarre, Ville-Marie, Amos et Val-d'Or.

La comédienne Isabelle Miquelon et le réalisateur Richard Jutras ont quant à eux présenté en première nord-américaine La belle empoisonneuse. La comédienne Monique Mercure et le réalisateur Fernand Dansereau ont défendu La brunante. Le réalisateur Denys Arcand et la productrice Denise Robert ont présenté L'âge des ténèbres.

Par ailleurs, près de 5000 élèves du primaire et du secondaire ont eu la chance d'assister à des programmes de films spécialement sélectionnés pour eux.

Quatre prix ont été remis. Le prix Communications et Société est allé au réalisateur de Michou d'Auber, Thomas Gilou. Le réalisateur du film Lapsus, l'Argentin Juan Pablo Zaramella, est récipiendaire du Prix animé RNC Media. Le prix Télébec, attribué à un court ou moyen métrage, a été remis au réalisateur espagnol Abdelatif Hwidar pour son film Salvador. Finalement, le Grand prix Hydro-Québec, octroyé au long métrage ayant obtenu la faveur du public, a été décerné au film Le bonheur d'Emma du réalisateur allemand Sven Taddicken.

La 27e édition du festival se déroulera du 25 ou 30 octobre 2008.