Quand une journaliste à demandé à Laura Smet, la fille de Nathalie Baye et Johnny Hallyday, si elle s'était inspirée de ses propres malheurs pour composer le personnage de femme suicidaire dans La frontière de l'aube, le réalisateur Philippe Garrel est venu à la rescousse.

«Comme Flaubert, je dirai que madame Bovary, c'est moi!»

Appelé ensuite à commenter la projection de presse du matin, où les huées des uns essayaient d'enterrer les applaudissements des autres, le réalisateur des Amants réguliers a dit ne pas du tout avoir été surpris.

«On ne peut pas brûler un drapeau français dans un film et s'attendre à obtenir l'assentiment de tout le monde dans le suivant», a-t-il observé.