Les personnages ressemblent aux interprètes, et ce n'est pas qu'une coïncidence fortuite.

Comme la série Tout sur moi, Le cas Roberge brouille les pistes entre la réalité et la fiction.

De son personnage, animateur vedette de radio et de télévision, Sébastien Benoit dit qu'il est «prêt à tout dire et à dire n'importe quoi pour que les gens l'aiment. J'ai voulu montrer de l'autodérision, un Sébastien Benoit gonflé aux stéroïdes. Je voulais montrer que j'avais un peu d'ironie».

«Mon personnage se prend trop au sérieux, j'ai envie de lui péter la gueule», rit, de son côté, Stéphane E. Roy. Seul Benoît Roberge s'estime épargné: «Dans mon cas, on l'a peut-être pas assez grossi. On a ouvert la machine, mais pas à 100 %. Le film n'est pas juste pour moi, mais je trouve que ce personnage me ressemble beaucoup», dit ce natif de Québec, attiré à Montréal et à l'Edgar Hypertaverne par le milieu des médias.

La différence avec son personnage, dit-il, «c'est que nous on a persévéré et on a fait un film. Est-ce que ça m'apaise? Un peu.»