Le film Hari Puttar va sortir cette semaine en Inde, un tribunal ayant rejeté la plainte de Warner Bros qui trouvait le titre trop proche de Harry Potter.

Dans son jugement rendu lundi, la cour a souligné que les fans du très british apprenti sorcier à lunettes sauraient faire la distinction avec la production bollywoodienne Hari Puttar, A Comedy of Terrors (La Comédie des terreurs).

Le producteur Mirchi Movies s'en est réjoui. Hari, qui signifie Dieu en hindi, est un prénom répandu en Inde. Et Puttar signifie fils en dialecte punjabi.

«Nous avons intenté ce procès parce que nous pensons que le titre et la commercialisation de ce film violent nos droits de propriété intellectuelle», explique Deborah Lincoln, porte-parole de Warner Bros, dans un courriel. Selon elle, les producteurs d'Hari Puttar voulaient jouer sur la «confusion» et «bénéficier de la marque Harry Potter, qui est connue et appréciée».

Loin des sortilèges de Poudlard, Hari Puttar ressemble en fait étrangement à Maman, j'ai raté l'avion avec Macaulay Culkin. Pendant les vacances de ses parents, Hari Puttar, 10 ans, doit protéger le trésor informatique de son scientifique de père de la cupidité de cambrioleurs maladroits.

Le film sort vendredi sur les écrans indiens, un mois après dans le monde entier.