Léa Pool entame la semaine prochaine le tournage d'Une belle mort au Luxembourg, a-t-on appris. Yves Jacques, Andrée Lachapelle, Jacques Godin, Aliocha Schneider, Martine France, Benoît Gouin et Marie-France Lambert font partie de la distribution.

Le film, inspiré par le roman de Gil Courtemanche, se déroule à Noël, dans une famille réunie autour d'un patriarche mourant (Jacques Godin). Femme, enfants et petits-enfants se déchirent alors sur le sort de ce père agonisant.

«C'est une réflexion sur la mort, sur le vieillissement, sur la façon dont on traite les gens qui sont en processus de vieillissement et de maladie. Tout se passe autour de la famille, autour du père, malade. Malgré tout, il y a un ton de comédie dans le drame», explique la productrice Lyse Lafontaine.

Fruit d'une coproduction majoritaire entre le Canada et le Luxembourg, le film se tourne en deux parties: au Luxembourg jusqu'à la mi-décembre, et au Québec, au printemps. Également productrice du plus récent film de Léa Pool, Maman est chez le coiffeur, Lyse Lafontaine se réjouit de retrouver la réalisatrice: «Je suis très heureuse, d'autant plus que l'on a été très contentes du résultat de Maman au box-office.»

Lyse Lafontaine et Équinoxe Films sont également associés, de façon minoritaire, à la production d'un long métrage avec la Suisse actuellement en tournage, Opération Casablanca, de Laurent Nègre (Il neige à Marrakech). Émile Proulx-Cloutier (Le déserteur) fait partie de la distribution.

Le jeune comédien y joue un Québécois converti à l'islam. À Genève, un complot se noue pour enlever le secrétaire général des Nations unies. Le héros du film est un jeune homme sans histoires, Saadi, qui se retrouve pris, malgré lui, dans ce complot.

«C'est une comédie qui se moque de tout: la police, le système politique, les enlèvements. Il y a un groupe marginal de terroristes, et Émile Proulx-Cloutier joue un converti. Tout est basé sur un quiproquo. C'est extrêmement original, de dédramatiser tout ça. C'est un peu comme Louis de Funès avec Rabbi Jacob», estime Lyse Lafontaine.