Montréal devrait accueillir au moins deux tournages au début de l'année 2009: une coproduction franco-canadienne, Blackbox, et une production québécoise en anglais, Dice, a-t-on appris hier.

Le tournage de Blackbox, de Fabrice Genestal (La squale), débutera le 28 janvier. Le comédien américain Michael Madsen (Sin City), la comédienne ontarienne Lisa Ray (Water) donneront la réplique aux deux étoiles montantes du cinéma français, Vahina Giocante (99 F) et Jérémie Rénier (Le silence de Lorna).

«Le scénario de ce film est assez intéressant: il est écrit depuis quelque temps, mais il est question d'un krach boursier. Cela se passe à la fois en anglais et en français, à Paris et à New York», dit le producteur canadien, André Rouleau, de Caramel Films.

Aucun comédien québécois ne fait partie de la distribution, mais l'équipe technique est quant à elle composée presque exclusivement d'artisans d'ici. Le tournage devrait durer environ six semaines, précise M. Rouleau.

Dominic Laurence James entamera quant à lui le tournage de son premier long, Dice, en février. La direction photo du film sera assurée par Nicolas Bolduc (Le banquet, Truffe, Next Floor) et la distribution comptera John Pyper, la comédienne italienne Claudia Gerini (L'inconnue), l'Ontarienne Katie Boland (Adoration) et Patricia McKenzie (Les soeurs Eliott).

On sait peu de choses quant au scénario de Dice, signé Domico Salvaggio, si ce n'est que l'intrigue plongera ses personnages dans l'angoisse ou, précise le jeune réalisateur, «le thriller psychologique». Esthétiquement, le tout s'inspirera de Blade Runner, de Ridley Scott, et de Seven, de David Fincher.

«On tourne en hiver, mais je ne veux pas insister sur la neige, mais plus sur la boucane. La ville ne sera pas identifiée», précise le réalisateur, qui a déjà «storyboardé» son scénario. Le film, soutenu par Téléfilm Canada, est tourné en anglais avec un budget de 5 millions.

«On s'adresse à un large public, c'est un film en anglais. La facture va vraiment être nord-américaine. On a l'ambition de faire un film top niveau», dit, à propos de Dice, le producteur André Rouleau.