Le tournage de la coproduction franco-belgo-québécoise Oscar et la dame rose, tirée d'un roman d'Éric-Emmanuel Schmitt, bat son plein jusqu'à vendredi à Montréal.

L'écrivain-réalisateur dirigeait d'ailleurs, mardi, plusieurs scènes hautement oniriques, où la comédienne française Michèle Laroque et le comédien québécois Benoît Brière se retrouvent en plein match de lutte.

Cette deuxième adaptation pour le cinéma (après Odette Toulemonde, 2007) d'Éric-Emmanuel Schmitt raconte l'histoire d'un petit garçon de 10 ans atteint de leucémie qui se liera d'amitié avec la dame rose.

Cette femme, incarnée par Michèle Laroque, est une divorcée aigrie réfractaire au bénévolat qui ne se rend à l'hôpital que dans l'espoir d'y vendre quelques pizzas pour boucler ses fins de mois. Virée en raison de son sale caractère, la dame rose sera toutefois rappelée par l'hôpital à la demande pressante du jeune leucémique, qui ne s'ouvre qu'à elle.

Au départ, cette coproduction de 14 millions $, se déroulant par moments sous la neige, devait être entièrement tournée au Québec. Mais M. Schmitt a dû se résoudre à l'idée de tourner en Belgique, coproduction oblige.

Produit par Cinémaginaire, qui y injectera 1,4 million $, Pan-Européenne (France) et Oscar films (Belgique), 0scar et la dame rose devrait sortir en Europe en novembre 2009 et au Québec à la fin de 2009, a indiqué hier Denise Robert, présidente de Cinémaginaire.

Outre Benoît Brière, les autres participants québécois qu'on retrouvera dans le film sont des acrobates et des cascadeurs, dont les chorégraphies ont été réalisées par Franco Dragone.