Pour sa première interview depuis la mort de son fils Guillaume, Gérard Depardieu fait part de son envie de quitter la France. «C'est un désir», explique-t-il au Journal du Dimanche.

«Je voudrais ne pas avoir d'adresse en France, mais une adresse en Italie parce que j'aime beaucoup ce pays. Comme ça je reviendrais tranquillement à Paris quand j'en aurais envie, confie l\'acteur. Pas pour fuir les impôts. En Italie, tu paies aussi des impôts. Je n'irais pas en Suisse, par exemple. Je ne fuis pas un régime fiscal».

Gérard Depardieu, qui indique avoir été en Australie pendant quinze jours et voyager «sans bagages» et «sans vêtements», déclare également que son fils Guillaume, décédé le 13 octobre d'une pneumonie foudroyante à 37 ans, «est mort comme un poète».

«Il était comme ses mots, comme sa poésie. C'était un vrai poète», affirme-t-il. Confiant avoir vu Claude Berri «sur son lit de mort cette semaine», il confie par ailleurs que le producteur-réalisateur «était calme, contrairement à sa vie qui était un tourment».

Gérard Depardieu évoque ensuite différents sujets sans lien apparent. Ainsi, le cinéma qui ne l'a «jamais fait rêver» et dans lequel «les types qui donnent de l'argent sont des cons», ou encore le conflit dans la Bande de Gaza, où «les attaques israéliennes sont disproportionnées», et son attachement à la terre.

«Ce que j'aime, ce sont les bons produits fermiers et la cuisine, explique ce propriétaire de vignobles. Avec les paysans, je retrouve un langage qui me plaît, que je n\'ai jamais quitté de ma vie.»