Le cinéaste britannique Danny Boyle a été récompensé samedi soir par ses pairs de Hollywood pour Slumdog Millionaire, film qui poursuit ainsi sa moisson de trophées sur la route des Oscars.

Boyle, 52 ans, a obtenu le prix du meilleur metteur en scène lors de la cérémonie annuelle du syndicat américain des réalisateurs (DGA) à Los Angeles, a annoncé l'organisation.

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Il a triomphé des Américains David Fincher, Ron Howard et Gus Van Sant ainsi que de son compatriote Christopher Nolan, sélectionnés respectivement pour L'étrange histoire de Benjamin Button, Frost/Nixon, Milk et Batman, le chevalier noir.

Tourné à Bombay, Slumdog Millionaire suit les aventures d'un jeune illettré qui gagne contre toute attente à la version indienne du jeu télévisé Who Wants to Be a Millionaire.

Le film, qui avait déjà valu à Boyle le Golden Globe du meilleur réalisateur le 11 janvier, a jusqu'ici fait place nette lors des cérémonies de récompenses de syndicats professionnels de Hollywood, se plaçant au dessus de la mêlée pour les Oscars du 22 février où il est nommé 10 fois, talonnant Benjamin Button qui a obtenu 13 sélections.

La victoire de Slumdog Millionaire au prix de la DGA intervient après ceux de la meilleure distribution décerné par le puissant syndicat des acteurs (SAG) et de la meilleure oeuvre aux récompenses des producteurs (PGA).

Ces cérémonies sont considérées comme des indicateurs fiables dans la perspective des Oscars, car des membres de ces syndicats votent dans le collège électoral de l'Académie des arts et des sciences du cinéma qui décide des vainqueurs dans la course aux prestigieuses statuettes.

En particulier, en 60 éditions, les prix de la DGA ont préfiguré l'Oscar du meilleur réalisateur à 54 reprises.

Le syndicat des scénaristes (WGA) remettra pour sa part ses récompenses le 7 février, 15 jours avant les 81e Oscars. Slumdog Millionaire est retenu dans la catégorie de la meilleure adaptation.