Et pourquoi pas un court? Le volet cinéma du Festival Juste pour rire prépare, cette année encore, la sélection du meilleur de l'année dans les courts métrages, dit le programmateur Danny Lennon. Danny Lennon parcourt la planète festivals pour ramener au Québec les meilleurs films. «Et cette année, il s'est fait beaucoup de choses drôles», prévient-il.

«Le but, c'est de montrer ce qui s'est fait de plus comique et de le ramener au Québec», dit-il. Les soirées Tout court et Eat my shorts présentent des films des quatre coins du monde, remarqués en festivals: mentionnons Paul Rondin est Paul Rondin, de Frédérik Vin, Chicken of God, de Frank Woodley ou encore L'homme à la Gordini, de Jean-Christophe Lie, «arrivé tout droit de Cannes», selon Lennon.

«Dans la comédie, on peut jouer sur des choses extrêmes. Le but, à Juste pour rire, est vraiment de montrer un éventail de tout ce qui se fait», explique Danny Lennon.

On pourrait être surpris de retrouver Next Floor, de Denis Villeneuve, dans la sélection. «Beaucoup de gens voient le côté sadique du film», répond Danny Lennon.

Du côté québécois, les galas Tout court Québec reviennent avec Le Queloune, de Patrick Boivin, Ha! Noël! de Michel Lalancette, ainsi que L'avocat Dos de Jules Saulnier. Jardin Dead End, le film improvisé de Stéphane Lapointe lors du dernier festival Regard sur le court métrage au Saguenay.

Le festival permet en quelques soirées de présenter un public parfois profane à l'art du court. Pour un public averti, les soirées «off» Juste pour rire offriront aussi des films de style «sanglant», comme les qualifie Lennon (au Saint-Ciboire).

Si le public a tout intérêt à découvrir les courts québécois et internationaux, les réalisateurs québécois ne doivent pas non plus négliger Juste pour rire. «Tous les studios (de cinéma) envoient des scouts à Juste pour rire.

C'est vraiment l'une des forces de ce festival: parmi les films qu'ils verront, il y aura des québécois», croit Danny Lennon.