Malaise. L'enfance d'Icare, premier long métrage du réalisateur roumain Alexandre Iordachescu, peine à convaincre.

Une esthétique bionique déstabilisante et des propos délirants pèsent malheureusement sur l'ensemble du film.

Jonathan Vogel a survécu à un terrible accident de moto qui le laisse amputé d'une jambe. Pétri de regret, il espère être sauvé par une thérapie miraculeuse conduite par un mystérieux médecin. Victime d'une erreur médicale, il est sauvé par la fille de cet homme manipulateur.

On l'avoue, on peine à comprendre le sens du film. Une certitude toutefois, qui tend d'ailleurs à renforcer le malaise ou susciter la fascination: l'ultime apparition de Guillaume Depardieu, le visage ravagé, la silhouette bancale, déclarant : «Mon accident a tout changé: je n'ai pas l'intention d'abandonner.»