Pour son premier long métrage produit dans l'art du film indépendant, le réalisateur québécois Martin Laroche s'est inspiré de la paranoïa un brin raciste qui peut saisir l'homme urbain confronté à l'expression de la diversité en des périodes de terrorisme.

Installant ce qui peut ressembler à un thriller, Laroche amène de façon plutôt habile le spectateur à se questionner sur ses propres réflexes et ses propres stéréotypes. 

L'ambition est plutôt noble, mais le sujet, et la façon dont il est traité, auraient mieux convenu à un court métrage.

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Présenté au Quartier latin aujourd'hui à 21 h 30, demain à 12 h 40 et dimanche à 15 h 20