Au cours des dernières années, le visage de Mel Gibson s'est plus souvent retrouvé dans les magazines à potins qu'au grand écran. Et la controverse ne semble pas vouloir s'effacer maintenant que l'acteur prépare son retour devant la caméra.

Ces derniers jours, l'acteur a soulevé la polémique sur les lieux du tournage de How I Spent My Summer Vacation, film qu'il a scénarisé et dans lequel il tiendra le premier rôle. Pour les fins de cette production racontant l'histoire d'un touriste américain incarcéré au Mexique, la vedette a convaincu le gouverneur de l'État de Veracruz, où il avait tourné Apocalypto en 2006, de relocaliser les détenus de la prison Allende. Le problème, c'est que ce «caprice» hollywoodien risque d'impliquer beaucoup de monde.

Au Mexique, les prisonniers dépendent de leurs proches pour subvenir à leurs besoins élémentaires (nourriture, lessive, etc.). Les familles de détenus n'apprécient pas d'être elles aussi contraintes à déménager pour les beaux yeux de M. Gibson. Quelque 300 manifestants, principalement des femmes, ont ainsi choisi de camper devant la prison pour montrer leur indignation.

Une femme payante

Quoiqu'on pense des talents d'actrice de Sandra Bullock, nul ne peut désormais nier son pouvoir d'attraction... et ses qualités lucratives!

En délaissant la comédie romantique pour le drame sportif, la comédienne a pu commencer l'année en écrivant un nouveau chapitre de la petite histoire du box-office : le film L'éveil d'un champion (Blind Side) est devenu la première production portée par une vedette féminine à passer le cap des 200 millions $ de recettes aux États-Unis. Ni Julia Roberts (178,4 millions $ avec Pretty Woman), ni Meryl Streep (124,7 millions $ avec Le diable s'habille en Prada) ne s'étaient approchés de la marque. Avec trois films à son actif l'année dernière (Tout sur Steve, La proposition et L'éveil d'un champion), Sandra Bullock a également été sacrée actrice la plus rentable de 2009, succédant à Will Smith, porteur du titre en 2008.