Avatar est à quelques billets du record absolu au box-office nord-américain en septième semaine.

Le film en 3D de James Cameron a récolté 30 millions $US de plus ce week-end, soit un total américain de 594,5 millions $US en Amérique du Nord d'après les chiffres communiqués par le studio dimanche. La fresque n'est plus qu'à 6 millions $US du record de Titanic, qui avait engrangé plus de 600 millions $US en 1998 sur la même durée d'exploitation.

Cette semaine, la locomotive de la 20th Century Fox a dépassé Titanic pour les recettes internationales. Elle a franchi le cap des 2 milliards $US de billetterie (2,039 milliards $ US). Titanic s'était arrêté à 1,8 milliard $US.

Le spécialiste des entrées du site Hollywood.com, Paul Dergarabedian, note qu'Avatar a perdu seulement 14 pour cent par rapport au précédent week-end, et il en conclut que Cameron est le roi de la durée au box-office. Il prévoit que le film pourrait dépasser Titanic aux États-Unis mardi, fort opportunément, au moment de la nomination des finalistes pour les Oscars.

L'équipe d'Avatar espère être citée dans la catégorie du meilleur film, et dans de nombreux autres compartiments du classement. Les nominations ont ensuite un effet boule de neige en relançant la fréquentation des heureux élus.

On se rappelle que Titanic avait accumulé les recettes grâce aux jeunes filles éprises du héros, qui l'ont vu plusieurs fois d'affilée, mais Avatar ne paraît pas pouvoir jouer sur la même corde. Son atout est plutôt la troisième dimension. Paul Dergarabedian affirme en effet que «tout le monde retourne» voir le film, précisant qu'«au début, c'était surtout les fans, et puis le mot s'est répandu».

Edge of Darkness, l'histoire de vengeance de Mel Gibson, a rapporté 17,1 millions $US à la Warner. Un chiffre que le studio trouve solide pour une première semaine, selon son responsable de la distribution, Dan Fellman, qui croit qu'«une semaine normale, (le film aurait) sans doute eu le premier rang». Il est clair qu'Avatar fait du tort à ses concurrents. Ce retour a aussi valeur de test pour l'acteur, qui était resté en retrait depuis plusieurs années. Il n'avait plus joué depuis Signs en 2002.