Roman Polanski n'est une menace pour personne, et les accusations qui pèsent contre lui devraient être rejetées, estime la femme qui a été agressée par le cinéaste alors qu'elle était adolescente.

Samantha Geimer a affirmé mardi au Los Angeles Times que ce dossier devrait avoir été réglé il y a 33 ans, quand les événements ont eu lieu.

Mme Geimer croit en outre que les efforts déployés dans l'objectif de juger Roman Polanski sont exagérés.

Le Los Angeles Times avait révélé, en octobre 2009, que le cinéaste avait versé 500 000 $ à Samantha Geimer dans le cadre d'un règlement confidentiel. L'entente remonterait à 1993.

Samantha Geitner n'a pas la permission de révéler les détails de cette transaction.

Mais cette dernière n'a pas influencé son point de vue, assure-t-elle. Elle affirme avoir toujours pensé ainsi.

Lundi, les autorités suisses ont refusé d'extrader le réalisateur franco-polonais vers les États-Unis. Il était en arrêt domiciliaire dans son chalet de Gstaad depuis le mois de décembre 2009.