En terrains connus, de Stéphane Lafleur, ouvrira en première les 29es Rendez-vous du cinéma québécois le 16 février au Cinéma impérial, à Montréal.

Le long métrage du réalisateur de Continental, un film sans fusil met en vedette Francis La Haye et Fanny Mallette, un frère et une sœur qui verront leurs vies transformées par une série d’incidents, dont la rencontre d’un homme prétendant venir du futur.

Selon la programmation annoncée mardi, près de 300 films projetés, 36 événements spéciaux et ateliers professionnels, des leçons de cinéma, des Nuits chaudes et festives, et une multitude d’activités gratuites seront offertes pendant 10 jours.

L’événement se terminera dans l’univers coloré des années 1970 avec The Year Dolly Parton Was My Mom, premier long métrage de la cinéaste Tara Johns, le 26 février.

Naviguant entre film initiatique et road movie, le film met en vedette la comédienne Macha Grenon et la jeune Julia Stone, et raconte la quête d’une jeune fille pour réussir à faire sa place dans le monde.

L’important nombre de primeurs semble témoigner de la vigueur du cinéma québécois. Au total, 80 primeurs sont offertes aux festivaliers, dont quatre longs métrages de fiction et 14 documentaires.

Ainsi, les films de fiction La Vérité de Marc Bisaillon, Comme des mouches de Renaud Després-Larose, The High Cost of Living de Deborah Chow et Shadowboxing de Jesse Klein sont au menu.

Parmi les documentaires présentés en première figurent Les Équilibristes de Violette Daneau, L’Est pour toujours de Carole Laganière et Godin de Simon Beaulieu.

La série Les Rendez-vous du cinéma Quartier latin propose une sélection des longs métrages les plus populaires de l’année, dont 10 1⁄2 de Podz, Le Baiser du barbu d’Yves Pelletier, Piché : entre ciel et terre de Sylvain Archambault, Le Journal d’Aurélie Laflamme de Christian Laurence et Route 132 de Louis Bélanger.

Plusieurs anniversaires importants marquent l’année cinéma 2011, ont souligné mardi les organisateurs.

Une grande célébration honorera les 25 ans du Déclin de l’empire américain de Denys Arcand lors d’une soirée gala le mardi 22 février au Cinéma Impérial. Ouverte au public, cette soirée offrira l’occasion de revoir le Déclin de l’empire américain sur grand écran et de retrouver les acteurs et les actrices ayant marqué l’imaginaire collectif du Québec.
Deux événements spéciaux souligneront aussi les 40 ans de l’Association coopérative de productions audio-visuelles (ACPAV).

Le 19 février, la soirée «Salut Falardeau! - La Job» rendra hommage à Pierre Falardeau avec la lecture de son scénario de La Job, un projet cinématographique n’ayant jamais vu le jour. L’événement sera mis en scène et interprété par le comédien Luc Picard avec la participation des acteurs Alexis Martin, Denis Trudel, Bobby Beshro, Gary Boudreault, Vincent Guillaume Otis et Roseline Biron.

Puis, le 23 février sera présenté à eXcentris le film La Femme de l’hôtel de Léa Pool, sorti en 1984.

Les 5 à 7 des Rendez-vous offriront des rencontres avec les équipes des films attendus Café de Flore de Jean-Marc Vallée et Gerry d’Alain DesRochers.

Une soirée Coup de coeur mettra en vedette Pierre Lapointe et l’auteur, compositeur et interprète français Alex Beaupain, qui a composé la musique des films de Christophe Honoré dont le célèbre «Les Chansons d’amour».

Le 21 février, Pierre Curzi, Marie Tifo, Amir Khadir, Chloé Ste-Marie, Mara Tremblay, Éric Goulet, Yves Lambert et d’autres encore rendront hommage à Gérald Godin et à sa muse Pauline Julien à la suite de la présentation en première du documentaire Godin de Simon Beaulieu.

La série des Leçons de cinéma accueillera le producteur Roger Frappier (Le Déclin de l’empire américain, Un Zoo la nuit), l’auteur et compositeur Alex Beaupain et le directeur photo Philippe Ros.

Superviseur technique sur les plateaux de cinéma et de télévision depuis de nombreuses années, Philippe Ros dévoilera les secrets de la création d’Océans, un film signé par Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ayant nécessité deux années de préparation, sept équipes, 340 semaines de tournage, et une année de postproduction.