Plusieurs comédiens de renom ont participé au tournage de Frisson des Collines à l’été 2010 et, visiblement, on ne s’est pas ennuyé sur le plateau.

«J’étais en béquilles durant le tournage, dit Geneviève Brouillette (Céline). Je m’étais déchiré un ligament dans une cheville et je marchais en béquilles entre les prises. Mon été 2010 a été un peu fou et ce fut le seul moment où je me suis retrouvée à la campagne. C’était comme des vacances.»

«Mes parents et ceux d’Antoine (Frisson) se connaissent très bien, confie Viviane Audet (Carmelle). Mes parents possèdent un B&B, Le martin pêcheur, à Maria, en Gaspésie, alors que ceux d’Antoine possèdent le Bleu sur mer (actuellement fermé: ndlr) à Port-Daniel. Lorsque j’ai décroché le rôle, j’étais en Gaspésie et mon père a reçu un courriel du père d’Antoine lui annonçant que j’allais jouer sa sœur.»

Foi de Guillaume Lemay-Thivierge (Tom Faucher), l’équipe du film a été très chanceuse durant le tournage. En dépit de plusieurs journées de pluie, il a fait juste assez beau pour tourner les nombreuses scènes extérieures. Et comme le tournage a eu lieu à Sainte-Scholastique (Mirabel), il a fallu composer avec le bruit de l’aéroport. «Il n’y a plus de vols commerciaux, mais il y a des hélicoptères (Bell), les CF-18 (atelier d’entretien), les avions cargo», observe le comédien.

Évelyne Brochu (Hélène Paradis) doit une fière chandelle à Guillaume Lemay-Thivierge pour les scènes de conduite. Ne possédant qu’un permis temporaire, la comédienne a pris en accéléré des cours de conduite manuelle. Mais il y a une différence entre une voiture d’aujourd’hui et une d’époque. «Pour une scène qui m’était difficile, Guillaume s’est caché en arrière et il me disait quoi faire, raconte-t-elle. À un moment donné, j’ai été incapable de changer de vitesse. Il s’est étiré le bras entre les deux bancs pour le faire à ma place. Il aurait vraiment pu aller écrire des textos dans sa loge lorsqu’il n’était pas en scène, mais, au contraire, il a été d’une immense générosité.»

Après Jean Lapointe dans À l’origine d’un cri, c’est au tour de Paul Doucet d’inséminer une bête, en l’occurrence une jument, dans le film. Et c’est lui qui l’a fait!

«Ce qu’il y a de fantastique dans ce métier est d’avoir la chance de faire toutes sortes de choses que tu ne ferais pas normalement», dit-il. Il s’est exercé, avec la même bête, quelques jours avant le tournage. «Ce fut peut-être une des scènes les plus stressantes, mais tout s’est très bien passé», assure celui qui interprète Docteur.