Les actrices françaises Catherine Deneuve, Audrey Tautou et Sandrine Bonnaire devaient tenir le haut de l’affiche du Festival Varilux du film français qui s’ouvre mardi, un événement qui se déploie désormais dans vingt-deux villes du Brésil.


«Cette année le festival se déroule simultanément dans 22 villes, 13 de plus que l’an dernier, où seront projetés dix films pendant dix jours» jusqu’au 16 juin, a déclaré à l’AFP Christian Boudier, producteur du festival pour le compte d’Unifrance, l’agence de promotion du film français dans le monde.


Catherine Deneuve (Potiche), Audrey Tautou (De vrais mensonges), Sandrine Bonnaire (Joueuse), Aure Atika (Copacabana) et Yahima Torres (Venus noire) se rendront, avec plusieurs réalisateurs, à Rio et à Sao Paulo.


«Il y aura 900 séances dans 29 salles et nous espérons dépasser les 50 000 entrées, le double de 2010», a souligné M. Boudier, alors que le marché du film est en pleine croissance au Brésil, affichant en 2010 une fréquentation en hausse de 20%, selon un communiqué d’Unifrance.


Le cinéma français est lui aussi en bonne santé, sa diffusion ayant progressé de 17% en 2010 avec plus de 900 000 entrées pour trente-et-une sorties de films.


Parmi les nouvelles villes accueillant le festival figurent Brasilia, Belo Horizonte, Porto Alegre et Recife ainsi que des villes de l’intérieur de l’État de Rio, comme Macae, une ville champignon dont la croissance est tirée par le pétrole.


«Ce sont des villes où il n’y a pas beaucoup de festivals et comme cela a bien marché l’an dernier, nous avons été très sollicités», a affirmé Christian Boudier.


Un hommage sera également rendu à Sandrine Bonnaire à travers une rétrospective de huit films.


Samedi, le film Une vie de chat du réalisateur Alain Gagnol, et la Palme d’or 1959 du festival de Cannes, Orfeo Negro de Marcel Camus, seront projetés sur un écran géant en plein air, sur la plage de Copacabana.