Thriller réalisé par Pedro Almodovar. Avec Antonio Banderas, Elena Anaya, Marisa Paredes.

Pour perfectionner sa technique, un éminent chirurgien esthétique trouve un cobaye en la personne d’un jeune homme qu’il soupçonne d’avoir violé sa fille.
 
Maîtrisé de bout en bout, avec des fils qui rattachent habilement un récit étonnant dont il ne faut rien révéler, La peau que j’habite s’inscrit d’évidence dans la part plus sombre de l’oeuvre du chantre de la Movida. Un choix que le réalisateur de Volver, qui ne s’est pas souvent attaqué à des adaptations de romans, assume pleinement. «Pour La piel que habito, j’ai d’abord pensé aux films de terreur, de même qu’au cinéma des années 40, a-t-il déclaré. J’ai même envisagé au début faire le film à la Fritz Lang, muet et en noir et blanc! Finalement, j’ai quand même voulu faire un film personnel. J’ai aussi beaucoup pensé aux Yeux sans visage, que je connais par coeur. C’était la seule référence claire et précise que j’avais en tête à vrai dire.» Présenté en compétition au Festival de Cannes, La peau que j’habite marque les retrouvailles de Pedro Almodovar et Antonia Banderas.
 
Date de sortie: 28 octobre
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