Le nouveau film de Denis Côté, Bestiaire, a reçu de bons commentaires du journaliste Peter Debruge dans le magazine Variety.

Celui-ci le qualifie de «mélange hanté de curiosité et de compassion». Dans le contexte du film, qui interroge la relation entre l'homme et les animaux, c'est loin d'être défavorable. On y dit entre autres que le cinéaste québécois revient à la rigueur très formelle qui a caractérisé son film Carcasses.

La majorité du film a été tournée au Parc Safari et M. Debruge salue la bonne idée du cinéaste qui a capté des scènes après la fermeture des portes, lorsque les animaux du parc retournent dans des cages qui ressemblent à «des cellules de prison déprimantes». «Le temps venu, les portes s'ouvrent et les animaux sont encouragés à aller paître sous les arbres, donnant au public le faux sentiment que c'est ainsi qu'ils passent la plupart de leur temps», lit-on dans le texte.

Entre les lignes, l'auteur annonce clairement que le film est un exercice ardu, très loin des films grand public. Sa principale réserve tient au fait que l'oeuvre de Côté ne s'attarde qu'à un seul parc d'animaux.

Bestiaire
sera présenté en première mondiale au festival de Berlin (section Focus) la semaine prochaine, pour ensuite ouvrir les Rendez-vous du cinéma québécois le 15 février.