Ce soir et cette nuit, le court métrage Mokhtar de la cinéaste québécoise Halima Ouardiri sera diffusé sur les ondes de la chaîne de télévision France 3 dans le cadre de «La nuit du court», une émission spéciale consacrée à une vague de jeunes cinéastes d’origine arabe.

«France 3 nous a reçus en décembre dernier à l’Institut du monde arabe de Paris pour l’enregistrement de cette émission. C’était top, s’enthousiasme la cinéaste en entrevue avec LaPresse.ca. L’émission incluait la projection de films et des débats avec les réalisateurs.»

Cette participation s’ajoute à un increvable parcours que le film réalise depuis plus d’un an. Présenté dans des dizaines de festivals à travers le monde, Mokhtar a remporté de nombreux prix.

D’une quinzaine de minutes, le film entraîne le spectateur dans un village de bergers perché dans les collines du Maroc. Un jour, alors qu’il surveille les chèvres de la famille, Mokhtar, un bambin réservé, découvre un petit hibou blessé qu’il ramène à la maison. Se faisant, il déclenche la colère de son père qui y voit un grand signe de malheur.

En janvier, le film a reçu le Prix de la critique court métrage 2012 au Festival de Tanger. La semaine prochaine, il sera projeté au Festival international du film d’environnement de Paris. En mars, il sera aux journées du cinéma québécois de Milan et Naples et à la

Rencontre du film marocain de Fès. En mai, on le verra au Festival culturel de Mayo et au Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient.

Dans les prochaines semaines, il sera aussi présenté en Pologne, en Afrique, à Toronto ainsi qu’à Terre-Neuve. Le film a aussi été vendu en France, en Suisse, au Portugal et au Canada.

Résidante de Montréal, Halima Ourdiri écrit actuellement le scénario de son premier long métrage.